TROUBLES DES CONDUITES ALIMENTAIRES (TCA)
- Alexandra Praneuf

- 29 mars 2023
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 17 mai 2023
"Je ne mangerai pas ce midi, il faut que je perde du poids"
"Je dois aller au restaurant avec des amis mais cela m'angoisse"
"Mon enfant refuse de s'alimenter et je ne sais pas quoi faire"
"Ma sœur se prive durant les repas mais peut vider les placards juste après jusqu'à s'en rendre malade"
Ces exemples ne sont qu'un petit échantillon de ce que peuvent être les troubles alimentaires.

Tout comme il nous faut respirer, il nous faut manger pour vivre. A partir de ce constat, l'alimentation devrait être un non-sujet. Mais c'est, bien au contraire, un sujet omniprésent dans les discussions, dans les médias... Entre les injonctions à ressembler à tel ou tel idéal photoshopé, les innombrables régimes abracadabrants, la culture familiale, les jugements sociétaux... l'alimentation est tout sauf un non-sujet.
Mais à partir de quand peut-on parler de troubles alimentaires ?
"Tu ne devrais pas reprendre du gâteau, tu as un peu pris je trouve. Enfin je dis ça pour toi."
Les différents troubles alimentaires
Les pathologies alimentaires les plus connues sont la boulimie et l'anorexie. Mais ils ne sont pas les seuls. Il y a aussi l'hyperphagie (épisodes de crises boulimiques sans comportement compensatoire tel que les vomissements, la prise de laxatif...), l'orthorexie (obsession d'une alimentation saine) et ce que l'on nomme les troubles non spécifiés.
Chez certaines personnes, les troubles peuvent alterner ou se succéder.
On peut parler de troubles à partir du moment où l'alimentation devient une obsession, ou représente un danger pour la santé ou les relations sociales.
"Tu veux perdre un os ou quoi ?"
Les causes des troubles alimentaires
Elles sont complexes et multifactorielles. Cela peut être lié à des facteurs biologiques, psychologiques, sociaux ou environnementaux. Les modèles médiatiques, les gènes, l'accès à la nourriture addictive en abondance, les mécanismes de réassurance émotionnelle...
C'est pourquoi un accompagnement pluridisciplinaire est recommandé.
"Ce n'est qu'une question de volonté."
Qui consulter ?
En premier lieu, un suivi médical est essentiel, car les troubles alimentaires peuvent impacter très fortement la santé et mener à l'hospitalisation.
Le suivi par un nutritionniste/diététicien aide la personne à se réapproprier une alimentation équilibrée.
La psychothérapie permet de comprendre les mécanismes psychologiques et de modifier le fonctionnement qui s'est automatisé.
D'autres pratiques alternatives telles que la sophrologie, l'hypnose, la naturopathie... peuvent aussi aider à sortir de ces troubles.
"C'est pour attirer l'attention, c'est tout."
L'accompagnement que je propose
Pour moi, la priorité est déjà de vous offrir un espace pour vous exprimer, sans jugement, sans honte, sans tabou, sans préjugés. Que vous souffriez de troubles ou qu'une personne de votre entourage en souffre (enfant, parent, ami...), il est important de pouvoir en parler et d'être reconnu dans sa souffrance : incompréhension, mise à l'écart sociale, culpabilité, angoisses, épuisement mental...
A l'aide d'outils tels que la méthode Vittoz, l'observation des comportements alimentaires, l'EFT et bien d'autres selon les besoins spécifiques de chaque personne, nous ferons en sorte, ensemble, d'enrayer ces fonctionnements tout en cherchant les causes pour traiter le problème à sa racine pour les personnes atteintes d'un TCA.
Pour les accompagnants, nous pourrons apprendre ensemble à comprendre le trouble, à se débarrasser de la culpabilité que l'on peut ressentir dans ces cas-là, à gérer les émotions parfois négatives que suscite ce trouble...
Pour toute question ou échange à ce sujet, vous pouvez me contacter par téléphone au 06.09.79.34.78 ou par mail : alexandra.praneuf@gmail.com



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